Covid-19 : nouveau protocole sanitaire en entreprise
Le protocole sanitaire national en entreprise a été actualisé une nouvelle fois, le 29 janvier. Il tient compte des nouvelles règles relatives à une distance minimale de 2 mètres et de l’interdiction du port de masques qui ne présentent pas de garanties sanitaires suffisantes. Les règles relatives au télétravail restent, quant à elles, inchangées.
Une distance de 2 mètres
Le protocole précise qu’il faut respecter une distance physique d’au moins un mètre, réévaluée à 2 mètres lorsque le masque ne peut être porté : par exemple, les métiers très spécifiques pour qui le port du masque permanent n’est pas possible, les espaces de restauration collective, les espaces extérieurs…
Le type de masques pouvant être portés dans les espaces publics et dans les lieux de travail est désormais réduit. Seuls les masques « grand public filtration supérieure à 90 % » (correspondant au masque dit de « catégorie 1 »), soit les masques de type chirurgical sont suffisamment filtrants pour nous protéger contre le Covid-19.
Les masques grand public filtration supérieure à 90 % doivent avoir satisfait aux tests garantissant les performances requises et sont reconnaissables à l’un ou l’autre des deux logos le spécifiant, qui doit obligatoirement figurer sur leur emballage ou sur leur notice.
« Dans toutes les entreprises où cela est possible, le recours effectif au télétravail devra être renforcé. A cet effet, une concertation sera conduite lundi 1er février 2021 avec les partenaires sociaux pour en définir les modalités. Ce principe s’appliquera de la même manière dans les administrations publiques », a déclaré Jean Castex.
Selon le ministère du travail, « l’enjeu est de faire appliquer plus strictement cette règle [celle prévue par le protocole tel que modifié le 6 janvier, soit télétravail à 100 % lorsque le poste le permet avec la possibilité de revenir sur site un jour par semaine pour les salariés qui en expriment le besoin] car nous avons constaté une érosion ces derniers temps. 64 % des personnes qui peuvent facilement télétravailler le font contre 70 % en novembre. Nous avons donc des marges de manœuvre. Nous voulons remobiliser l’ensemble des entreprises et des salariés. Ce sera l’objet de la discussion de lundi ».