
Le congé de proche aidant : accompagner un proche sans perdre ses droits

Le congé de proche aidant permet à un salarié de suspendre temporairement son contrat de travail pour s’occuper d’un proche en situation de handicap ou d’une personne âgée en perte d’autonomie. Accessible sans condition d’ancienneté, ce congé est non rémunéré, mais le salarié peut percevoir l’allocation journalière du proche aidant (AJPA) versée par la CAF sous certaines conditions. Il peut également, avec l’accord de l’employeur, transformer ce congé en activité à temps partiel ou le fractionner en demi-journées.
Par défaut, la durée maximale du congé est de trois mois renouvelables, sans dépasser un an sur l’ensemble de la carrière, bien que des conventions collectives puissent prévoir d’autres durées. La demande doit être adressée à l’employeur au moins un mois avant le départ, sauf en cas d’urgence médicale, et le salarié conserve ses avantages acquis et son ancienneté.
Le congé ouvre également droit à des mesures complémentaires : affiliation à l’assurance vieillesse, entretien professionnel avant et après le congé, et possibilité de bénéficier d’un don de jours de repos par d’autres salariés. L’employeur ne peut pas refuser le congé si toutes les conditions sont remplies, mais il peut refuser le fractionnement ou le passage à temps partiel.
À l’issue du congé, le salarié retrouve son emploi ou un poste équivalent avec une rémunération au moins équivalente.







